Fukushima : mon père n'est pas un héros
Fukushima : mon père n'est pas un héros
Oskar, 2013
Nara, mars 2012. Uemura Noriarki écrit une lettre au président de la TEPCO, compagnie qui gérait la centrale nucléaire de Fukushima au moment du tsunami du 11 mars 2011. Il lui raconte le tremblement de terre, l'annonce du tsunami, la destruction des réacteurs de la centrale. Il lui raconte son père, ingénieur au sein de celle-ci, l'inquiétude, le temps qui passe... Son père, ce héros qui n'en était pas un...
À travers la lettre de cet adolescent, on découvre l'horreur de ce moment. On évoque peu, par l'intermédiaire de la télévision, les victimes du tsunami. Ici, on parle de cette famille à plusieurs dizaines de kilomètres qui attend, dans l'angoisse, des nouvelles du mari, du père. Quand on lit se livre, on se doute de l'issue, on connait tous le sort qu'on subit ces employés en allant tenter de refroidir les réacteurs de la centrale.
Cette lettre n'est pas une lettre de colère, en tout cas pas pour ce à quoi on pourrait s'attendre : une sécurité insuffisante, l'envoi d'hommes à la mort, l'injustice... Cette lettre c'est un message, fort et poignant, pour rendre l'humanité à ces hommes... qui n'étaient pas des héros !
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