Douze minutes avant minuit
Douze minutes avant minuit
Flammarion, 2013
Londres, 1899. Chaque soir, quelques minutes avant minuit, les patients d'un hôpital psychiatrique se réveillent et se mettent à écrire sur des feuilles, sur les murs, avec de l'encre ou leur sang selon ce qu'ils ont sous la main. Leurs propos semblent totalement surréalistes mais pourraient bien cachés quelque chose de sérieux !
Penelope, toute jeune propriétaire du célèbre magazine Le Frisson illustré part dans les profondeurs de la nuit pour résoudre cette mystérieuse énigme.
Cette histoire, c'est le genre que j'adorais quand j'étais plus jeune. Un savant mélange entre horreur et enquête policière, ça me plait. Globalement, j'ai bien aimé cette histoire forte en rebondissements et particulièrement le fait que la jeunesse de l'héroïne soit effectivement un problème au point qu'elle soit obligée de faire appel à un adulte pour lui ouvrir les portes closes dues à son âge. Cela apporte de la difficulté et, en même temps, ça met bien en avant le caractère fort de Penelope et son agacement face à ces embûches et à son intermédiaire.
En revanche, certaines solutions trouvées pour résoudre des problèmes encourus au cour de l'enquête ne m'ont pas convaincues, parfois arrivées comme un cheveu sur la soupe sans grande cohérence. Si l'histoire m'a plus, je me suis trop souvent dit que tel ou tel chose était trop facile. Comme par hasard, Penelope est particulièrement résistante à certaines substances qui rendent fous des adultes en quelques minutes...
Une bonne histoire dans l'ensemble avec quelques facilités trop bien venues pour être cohérentes.
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