Le photographe
Vers la fin des années 1970, Monsieur Umbert est agent commercial chez Cuirs et Confection mais une ou deux fois par an, il est appelé pour exercer le rôle de photographe lors d’exécutions capitales. Ce travail consiste à immobiliser le condamné au moment où tombe la lame de la guillotine. Il sera l’un des derniers exécuteurs de France.
Cette fois, il est appelé à Marseille pour l’exécution du meurtrier et violeur d’une petite fille.
Tout au long de ce roman est intercalé le récit de sa vie quotidienne, ses états d’âme, ses souvenirs en lien avec son travail de bourreau ainsi que la préparation que demande une exécution.
Cette fois, il est appelé à Marseille pour l’exécution du meurtrier et violeur d’une petite fille.
Tout au long de ce roman est intercalé le récit de sa vie quotidienne, ses états d’âme, ses souvenirs en lien avec son travail de bourreau ainsi que la préparation que demande une exécution.
Ce livre est dans la sélection collège des éditions Syros, il est une bonne manière d’aborder le thème de la peine de mort, rarement approfondi dans la littérature pour la jeunesse. Ce roman destiné aux jeunes à partir de 13 ans est intense, émouvant et instructif. Il remet en question l’idée habituelle que l’on a du bourreau. Les personnes qui effectuent ce travail ne sont pas des monstres sans cœur et ils leur arrivent aussi de douter de la légitimité de la peine de mort.
Ici, on nous montre un homme banal, sans histoire qui endosse un rôle deux fois par an. Mano Gentil a choisi de faire ce roman à la manière d’un docu-fiction.
Ici, on nous montre un homme banal, sans histoire qui endosse un rôle deux fois par an. Mano Gentil a choisi de faire ce roman à la manière d’un docu-fiction.