Black out
1977, Minnesota. Ben vient de perdre sa maman. Alors qu'il vit chez son oncle et sa tante, il fait une découverte sur l'identité de son père qu'il n'a jamais connu. Bien décidé à le retrouver, il part en pleine nuit suivre la seule piste qu'il a en sa possession.
1927, New Jersey. Une jeune fille rêve d'une actrice et collectionne tout ce qui se rapporte à elle. Elle part à sa recherche.
L'auteur, Brian Selznick, qui a précédemment écrit le roman L'invention de Hugo Cabret, a repris la même technique pour cette histoire publié chez Bayard jeunesse. En effet, il mélange le texte et l'image pour raconter deux histoires différentes qui finiront par se rejoindre.
L'histoire de Ben nous est livrée en mots à la troisième personne. En revanche celle de la jeune fille nous est racontée en images avec des illustrations au crayon.
Tout de suite, cette forme m'a plu. On est habitué au livre illustré mais ici il s'agit de deux histoires distinctes et non d'une complémentarité. Pourtant Brian Selznick les a liées entre elles, pas uniquement par le dénouement, mais aussi par des détails qui se déroulent au même moment dans les deux récits comme ce violent orage ou la visite d'un musée à 50 ans d'intervalle.
Il y a aussi de nombreux points communs entre nos deux personnages. Ils souffrent du même handicap, ils cherchent tout deux à retrouver un parent et à avoir une vie meilleure.
Malgré plus de 600 pages dont l'histoire en images n'y est pas pour rien, j'ai trouvé que ce récit manquait un peu de détails. On survole souvent les étapes que traversent les personnages et seule le dénouement m'a semblé vraiment bien exploité.
Pour autant, ce livre est à découvrir en particulier pour cette façon de raconter en images. Moi qui n'est pas lu (ni vu d'ailleurs) L'invention d'Hugo Cabret, ça m'a donné envie de découvrir cet autre roman.
Retrouvez l'avis de Pépita.
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