La fourmi rouge
La fourmi rouge
Sarbacane, 2017
Vania Strudel a un prénom de protège-slip et un nom de pâtisserie. Son père est taxidermiste, la fille la plus populaire du lycée lui en fait voir de toutes les couleurs et voilà qu'elle sort avec son meilleur ami. Pour couronner le tout, Vania a un œil qui part en vrille, elle a 15 ans et sa mère est morte.
Malgré tout ce qui fait d'elle une fille sans intérêt, Vania reçoit un jour un mail anonyme qui lui explique en quoi elle n'est pas une banale fourmi noire mais bien une fourmi rouge...
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Avec ce roman, on plonge au cœur même d'une adolescence compliquée (y en a-t-il des simples ?). Vania est un personnage détonnant auquel je me suis bien vite attachée. Rien ne va plus pour elle mais elle a cette façon de rester elle-même envers et contre-tout qui m'a bien plu. Au fil de la lecture, on réalise que tout son mal-être n'est pas seulement lié à l'adolescence mais aussi à une difficile expérience vécue plus jeune. À l'âge où tout le monde change, elle devra donc se redéfinir, trouver sa place et accepter que ceux autour d'elle aussi évoluent.
Ce roman est à l'image de sa couverture : rayonnant. Malgré toutes les difficultés que Vania rencontre, il se dégage de cette histoire une certaine bienveillance, une énergie positive qui aide à aller dans le bon sens et un humour décapant.
Ce genre de roman fait typiquement partie de ceux qui font du bien. Vania évolue, grandit, accepte son passé et son présent et on n'a qu'une envie lui souhaiter un bel avenir !