17 millimètres et Pleurer pour un rien c'est déjà beaucoup

“Pleurer pour un rien c’est déjà beaucoup” de Chloé Lume – Sarbacane, 2024
“17 millimètres” de Florence Medina – Scrineo, 2024
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➕ Dans le premier roman, il y a Adèle et Nilo. Ils s’aiment d’un amour doux, beau et sincère. Mais un jour, deux traits apparaissent sur le test, Adèle est enceinte. Son corps, son choix mais il n’est pas si simple à faire. Surtout quand le passé de sa famille résonne douloureusement avec son présent.
Dans le second roman, il y a Mona et Liam. Ils vivent leur première fois pendant la colo de l’été mais le préservatif craque. Ils n’osent pas en parler, pensent que ça va aller. Quelques semaines plus tard, Mona est seule face à la poignée de tests dont les résultats ne divergent pas : elle est enceinte d’un embryon de 17 millimètres.
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✍🏼 J’ai lu ces deux-là en peu de temps et outre leur sujet, c’est leur forme qui les réunit. Écrits en vers libres, ils nous plongent au cœur des émotions des deux adolescentes. Les chapitres filent sous nos doigts.
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❤️ Dans le roman de Chloé Lume, j'ai aimé la présence infaillible de Nilo. Rares sont les histoires qui donnent un exemple sain du rôle du garçon. Dans toute son impuissance, il est présent pour Adèle, près à vivre son choix avec elle. Il assume son rôle dans cette grossesse et s’engage à ses côtés.
Chez Florence Medina, j’ai aimé la précision du parcours administratif et médical. On comprend l’ampleur des étapes de l’IVG, le parcours de réflexion et la difficulté de ces moments même quand la décision est prise. On voit la violence psychologique de certains professionnels et avec soulagement la bienveillance de la plupart.
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🪧 J’ai trouvé ces romans justes, au plus près des sentiments d’Adèle et Mona, ceux qui se bousculent, qui montrent que oui, aujourd’hui, il est plus que jamais important de préserver le droit à l’avortement. Mais pourtant, non, jamais, ce ne sera un choix facile ou de confort.