Le dévastateur
Ce mois-ci : nouveau partenariat avec la collection Exprim' des éditions Sarbacane. Je lis leurs romans régulièrement depuis quelques temps et souvent je les adore. Bon, cette fois, disons-le, c'est rare mais je n'ai pas aimé du tout ! Cela dit ce n'est que mon avis et je compte sur ceux qui ont apprécié ce roman pour venir le dire haut et fort !
Pour ceux qui ne veulent pas être plus influencé, je vous propose de découvrir le teaser, de voir si vous êtes tentés de découvrir le livre, et de ne pas lire ce qu'il y a en dessous (ce n'est pas si méchant, non plus, ne vous en faites pas !).
Ce roman, c'était donc Le dévastateur de Rolland Auda. Je découvre le livre et l'auteur par la même occasion. Je l'ai commencé avec le même plaisir que d'habitude mais...
Je vais essayer de vous faire un petit résumé même si le roman ne s'y prête pas. Imaginez plusieurs personnages que tout oppose mais qui se retrouvent plongés au cœur des mêmes évènements.
Les personnages :
- Diego, gamin des rues qui deale à La Faute et qui parle le ouinche (je vais y revenir)
- Julius alias Le dévastateur, justicier caché derrière un masque de catcheur
- André alias Dédé la Françouille, journaliste original
- Orson et Rita, un couple héritiers des Grands de la ville qui se prennent pour Bonnie and Clyde
- Don Mateo, le Turc, Ed, Anémia et j'en passe...
Le point commun entre tout ce petit monde : deux évènements majeurs. Le premier est l'enquête sur une série de meurtres, le second, le mariage d'Orson et Rita.
Comme je vous le disais, j'ai ouvert le livre avec la curiosité qui entoure les débuts de lecture. Je commence à lire et ouïe, ça commence mal. Je découvre le ouinche : un mélange d'anglais, d'espagnol, de français, de verlan et de d'autres choses que je n'ai pas reconnues ! Bref, je feuillette quelques pages au milieu du livre pour m'assurer que ce n'est pas comme ça tout le long. Ouf, on parle aussi français. Je poursuis tant bien que mal mon premier chapitre sans très bien comprendre le contenu.
Les cents premières pages sont passées avec 4-5 pages de temps en temps dans ce langage obscur sur lequel je me concentre avec acharnement. Arrivent les 200 pages, je fais moins d'efforts et je me dis que les chapitres d'après seront plus clairs. Bref, je décroche pour ne jamais raccrocher !
J'ai quand même fini le livre parce que je sentais que ce roman n'était pas mauvais loin de là mais, en ce qui me concerne, je suis passée totalement à côté. Le ouinche m'a perdu et je n'ai pas réussi à me concentrer sur l'histoire. Il semblerait aussi que ce roman s'appuie sur de nombreuses références cinématographiques hors ma culture dans le domaine n'est pas assez importante pour que je puisse en profiter. Ça n'a pas dû m'aider !
Ce n'est donc pas un mauvais roman mais ce langage et tous ces personnages peuvent perturer. Si vous arrivez à vous immerger dans une langue facilement et que vous adorez le cinéma : ce roman est fait pour vous.
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