Tintin : coke en stock
Dans cette nouvelle aventure de Tintin et Milou, nos héros se retrouvent au cœur d'un trafic douteux. Les Dupondt enquêtent sur un trafic d'avions qui mêlent plusieurs anciennes connaissances du reporter. De plus, un coup d'État s'est produit au Khemed, pays que dirigeait un vieil ami de Tintin.
Lui et le capitaine Haddock décident donc de partir à la rencotnre de l'émir qui leur expliquera la situation. Le trafic d'avions est lié à un trafic tout autre mais plus grave encore : celui d'hommes vendus comme esclaves.
Cet album est publié chez Casterman en 1958. Je l'aime beaucoup, pas pour l'intrigue à laquelle je n'adhère pas vraiment mais pour le côté souvenir. Au cours de l'histoire, ce sont pas moins d'une dizaine d'anciens personnages qui réaparaissent. Des gentils ou des méchants, Hergé a réuni toute une panoplie "d'anciens" de la Castaphiore à Rastapopoulos.
En dehors de ces retrouvailles, ce que j'apprécie dans cet album, c'est l'humour. C'est là que se déroule mon malentendu préféré entre le capitaine et un personnage nommé Szut, il n'a rien d'extraordinnaire mais il m'a marqué.
Le capitaine : Et d'abord, qui êtes-vous ? Votre nom ?
Szut : Szut.
Le capitaine : Comment, zut ?!!... M'en vais vous apprendre la politesse, moi, espèce de Bibendum !
Le professeur Tounesol quant à lui est assez peu présent mais il fait des apparitions remarquées. Par petits épisodes, on suit ses déboires dans l'invention de patins à roulettes très sophistiqués.
Dans le genre humour dévastateur, il y a aussi le fils de l'émir, en pension à Moulinsart vu la situation de son pays. Et c'est une véritable calamité...
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