A comme association 4...
... le subtil parfum du soufre
Je poursuis ma découverte de la série A comme association écrite en collaboration entre les auteurs Erik L'Homme et Pierre Bottero et les éditeurs Gallimard jeunesse et Rageot. Comme pour les premiers tomes, je lis ce livre dans le cadre d'une lecture commune avec des membres de Livraddict.
C'est au tour de la jeune et téméraire Ombe de partir en mission d'observation dans un hangar où des trafics louches pourraient avoir lieu. Étant donné le caractère impulsif de la jeune fille, l'observation n'est pas son plus grand talent et elle se retrouve rapidement au beau milieu d'une bande de garous. Elle parvient à leur échapper et en profite pour sauver l'un d'entre eux aux bords de la noyade ! Ombe ne tardera pas à tomber amoureuse du jeune garçon et elle choisit de l'aider à devenir alpha en affrontant l'actuel chef de la meute...
Le talent d'écriture de Pierre Bottero n'est plus à prouver et même si je préfère le personnage de Jasper, j'ai passé un excellent moment avec Ombe surtout qu'elle semble enfin un peu plus sensible. Le déroulement de l'histoire évolue. Dans les premiers tomes, les actions avaient tendance à s'enchaîner. Maintenant, on consacre plus de temps à la personnalité et aux sentiments des personnes et ce n'est pas pour me déplaire.
J'avoue que j'ai particulièrement été touchée par les derniers mots qu'Erik L'Homme partage avec le lecteur sur la fin de l'histoire et la disparition de Pierre Bottero qui venait juste de terminer le roman. Je terminerai donc avec ces deux citations...
Jasper à Ombe.
- Et si on partait ?
[...]
- Où ? Quand ? Comment ?
- Au hasard. Maintenant. À moto.
[...]
- T'as pas de casque.
- T'as l'intention d'avoir un accident ?
Erik L'Homme sur Pierre Bottero.
Pierre le disait souvent : il existe quantité de mondes fantastiques qui côtoient le nôtre, les auteurs sont des passeurs et leurs livres des portes permettant d'y accéder.
Il arrive parfois que ces mondes soient si proches qu'ils finissent par se rencontrer ; on dit alors que la réalité rattrape la fiction.
Ça pourrait aussi vous plaire :