Le BGG : le Bon Gros Géant
Le BGG : le Bon Gros Géant
Gallimard jeunesse, 2016
Aujourd'hui, c'est le centenaire de la naissance de Roald Dahl, cet illustre auteur anglais de romans pour enfants, et pas seulement. Vous le connaissez forcément pour Charlie et la chocolaterie ou encore Matilda, deux de ses romans adaptés depuis au cinéma.
Cet été, c'est le BGG que vous avez pu voir arriver sur grand écran. Pour moi, ça a été l'occasion de me replonger dans l'univers de Roald Dahl en découvrant enfin ce roman.
Sophie est une orpheline qui va se faire enlever par un géant en pleine nuit. Ce géant, c'est le BGG : le Bon Gros Géant, qui doit son nom au fait qu'il est bien différent de ses congénères. Bien plus impressionnants que lui (qui mesure pourtant plus de sept mètres), c'est surtout leur régime alimentaire qui change tout : eux se nourrissent d'hommes de terre alors que le BGG s'y refuse catégoriquement. Sophie va découvrir la vie du BGG et son grand secret avant qu'ils décident ensemble de sauver les humains de l'estomac des géants.
Roald Dahl était vraiment un artiste quand il s'agissait de créer un univers tout entier jusqu'au langage. Dans cette histoire, la violence n'est pas exclue mais elle est toujours racontée avec poésie et humour et c'est là tout le talent de l'auteur. Il parvient à nous envoyer dans un univers effrayant peuplé de mangeurs d'enfants, tout en nous faisant rire. Ce BGG n'y est pas pour rien. Au premier abord, un peu simplet avec son langage bien particulier bourré d'erreurs savouricieuses à l'oreille, on comprend bien vite que c'est surtout un grand solitaire désireux de faire le bien autour de lui.
Un petit extrait pour se faire une idée de l'ambiance du roman.
Il y a clairement plusieurs niveau de lecture dans cette histoire et la politique en fait partie. Je vous laisserais libre juge du patriotisme de Sophie (la Reine d'Angleterre aura son rôle à jouer dans l'histoire plus tard) ou de cet étrange dégoût des géants pour les grecs.
Comme vous pouvez le voir, le roman est illustré. Ce sont les dessins de Quentin Blake qui viennent ajouter le petits plus dans les histoires de Roald Dahl. Ses illustrations ne sont pas là que pour faire jolies, elles accompagnent le texte, le complète et elles non plus ne manquent pas d'humour.
Un savouricieux retour dans le monde imaginaire, drôle et intelligent de Roald avec ce Bon Gros Géant qui est lui aussi tout ça à la fois.
Retrouvez l'avis de Pépita.
Ça pourrait aussi vous plaire :