Songe à la douceur
Songe à la douceur
Sarbacane, 2016
C'est l'histoire d'Eugène et Tatiana. Une histoire d'amour qui s'était finie avant même d'avoir commencée, au plein cœur de l'adolescence. Ça c'était il y a longtemps. Car ce jour, ce matin là où commence cette histoire, ils ont pris le même métro, sur la ligne 14...
C'est là que commence le roman et que recommence leur histoire. Enfin, si histoire il y a, ça il faudra le lire vous-même. Il faudra que vous ouvriez ce livre au doux titre de Songe à la douceur. Songe comme si tout n'était qu'un rêve ou comme si on nous invitait à y penser sérieusement à cette douceur qu'on oublie si facilement dans ce monde.
Quand le livre sera ouvert, il faudra constater que l'auteure s'est inspiré de Eugène Onéguine, un roman d'Alexandre Pouchkine de 1837. Soit cela vous parlera, soit comme moi vous attendrez de refermer le livre pour en savoir plus sur cette histoire qui en effet semble si proche de cet amour contemporain.
Mais avant ça, il faudra donc lire, s'habituer aux vers et à la mise en page bien loin de la norme éditoriale. Il faudra découvrir ces formes poétiques et littéraires aussi diverses que variées qui font cet objet de papier non identifié. Il faudra imaginer Clémentine Beauvais qui vous raconte cette histoire parce que oui elle est vraiment là, à vous parler à vous ou à ces personnages comme si c'était tout à fait normal.
Viendra ensuite le moment où il faudra refermer le livre avec un petit pincement au cœur. Celui où vous aurez la sensation d'avoir lu quelque chose de différent, d'original et d'osé. Je vous laisse le soin de choisir si vous avez aimez ou pas.
Une histoire de vie et d'amour, pas d'eau de rose pour autant, des sentiments forts et contradictoires. Moi, j'ai aimé, j'ai été transporté et je dis merci Clémentine Beauvais !
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